Depuis vendredi soir, nous sommes à la fois dans l’effroi, le chagrin et la volonté de ne pas subir la haine de la vie à l’oeuvre avec les attaques contre ce qui la nourrit comme la musique, la convivialité, le plaisir d’être ensemble…
Comme après les attentats contre Charlie, nous avons besoin de nous rassembler pour partager tout cela. Pour partager le deuil national de 3 jours que nous vivons dans nos territoires tout d’abord.
A cet instant, je tiens à exprimer, au nom de la FEVE, toute l’entière solidarité auprès de nos élu-es parisien-nes et francilien-nes qui sont mobilisé-es auprès des victimes et de leurs proches mais aussi auprès des habitant-es. Implication à tous les niveaux qui se continuera dans les prochains jours grâce à leur engagement à la hauteur des convictions que nous avons en commun.
Nul doute qu’il y aura un avant et un après de ces effroyables attaques.
Nul doute que cela ré-interroge d’ores et déjà la poursuite de nos mandats respectifs, même s’il est trop tôt pour en dessiner les nouvelles lignes. Toutefois, nous savons que, derrière l’émotion partagée nationalement, le pays se trouve sur une ligne de crête : Est-ce qu’il cède à la provocation posée par les tueries de vendredi donnant finalement raison aux tueurs et à ce qu’ils représentent, la peur de l’autre et les mafias ? Est-ce qu’il fait face en concrétisant réellement les valeurs de la République, Liberté, Egalité, Fraternité ? Est-ce qu’il fait face en faisant de la COP21 un rendez-vous essentiel pour les conditions de la paix reposant sur le juste partage des ressources et la juste lutte contre le changement climatique ?
Là où nous sommes élu-es, chacune et chacun, nous aurons dès ce lundi à poursuivre notre action avec encore plus de détermination, ensemble. Du global au local.
Et qu’en mémoire des victimes de Paris, et de toutes les autres ici et là-bas, nous sommes encore plus déterminé-es à construire les conditions pour la paix dans un environnement préservé.
Catherine Hervieu
Présidente de la FEVE