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mercredi avril 13, 2011

Les élu-es écologistes oeuvrent à la transition énergétique

Suite au séisme et au tsunami, le Japon est maintenant face aux conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima qui prend chaque jour un peu plus d’ampleur.

La parole libérée par Fukushima – celle des médias, celle de l’opinion publique, celle des associations – invite enfin à se pencher sur les silences, les fausses vérités, les mauvais choix rattachés à la promotion de l’énergie nucléaire, une énergie polluante, incertaine, coûteuse et éminemment dangereuse.
Avec pour conséquence :

  • la captation de l’argent public sur le seul champ de la recherche sur le nucléaire ;
  • l’absence de débat démocratique sur ce sujet depuis près de 60 ans, le renoncement à une politique industrielle décentralisée du développement des énergies renouvelables ;
  • le gaspillage énergétique issu du tout-électrique développé depuis plus de 30 ans et les coûts ainsi engendrés pour les ménages…

La FEVE rappelle que les élu-es écologistes travaillent en faveur de la sortie du nucléaire en France, au sein des diverses institutions dans lesquelles ils siègent, le plus souvent minoritaires, dans l’opposition ou dans la majorité.

Obstinément – au Parlement européen, dans les Régions comme dans les Municipalités – ils dénoncent l’aberration du tout-nucléaire qui s’est effectuée au détriment des énergies renouvelables.

Grâce aux politiques et aux projets qu’ils soutiennent, les élu-es écologistes travaillent à développer la réduction de la consommation d’énergie en investissant dans l’éco-construction et l’amélioration de l’habitat et de son efficacité énergétique. En cohérence, ils encouragent l’investissement dans la recherche sur l’efficience énergétique pour les logements, les appareils du quotidien.

Ils sont en pleine ligne pour que l’argent public se porte sur le développement des énergies renouvelables : l’éolien, la géothermie, le photovoltaïque, la biomasse qui sont autant de solutions pour une sortie progressive du nucléaire.

Enfin, dans les conseils régionaux, ils plaident pour la mutation des industries régionales travaillant pour le nucléaire dans le domaine de la métallurgie, de l’ingénierie, de la maintenance pour le démantèlement, celui de la formation de haute qualité pour tous les employés du nucléaire.

Le rôle majeur des collectivités territoriales a été reconnu officiellement lors de la conférence de l’ONU sur le Climat qui s’est tenu à Cancùn avec un message clair de leur part : changer les vieux modèles énergivores et gaspilleurs. Leurs actions portées par des choix politiques contribuent également à la crédibilité de la sortie du nucléaire.

La FEVE soutient tou-tes ses élu-es qui œuvrent à ce que la raison et l’honnêteté intellectuelle soient suffisantes pour amener à changer de modèle énergétique. Il y a urgence.

Catherine Hervieu, vice-présidente de la FEVE
Jean-François Caron, président de la FEVE