Avec près de 200 conseillères et conseillers dans les départements français, les écologistes s’engagent activement pour des politiques publiques au service des plus vulnérables. Devant les défis budgétaires croissants, ils partagent l’inquiétude et la colère des élu·es locaux face aux coupes budgétaires proposées par le gouvernement. La vision écologique que nous portons propose un approfondissement de la décentralisation et une refonte de la fiscalité locale, afin de redonner aux départements une autonomie financière suffisante sans dépendre des dotations fluctuantes de l’État. Non, ce n’est pas au département de “sacrifier” la solidarité pour le compte de l’État. Nos priorités doivent s’orienter vers un soutien inconditionnel à la protection de l’enfance, à l’accompagnement des aînés et des personnes en situation de handicap, et également, une prise en charge adaptée des crises climatiques. Alors que les catastrophes environnementales se multiplient, il est urgent d’agir pour l’adaptation et la protection de nos concitoyen·nes. Concernant les budgets d’investissement, les élu·es départementaux écologistes appellent à un moratoire sur les infrastructures routières et à une conditionnalité écologique renforcée des aides distribuées aux plus petites collectivités pour que s’opèrent les transitions indispensables.
Plus de social, moins de routes !
Les élu·es écologistes départementaux sont déterminés à collaborer avec l’Association des Départements de France, pour trouver ensemble des solutions ambitieuses, humaines et durables. C’est pourquoi ils ont écrit cette “lettre ouverte” adressée à M. Sauvadet, Président de l’Association des Départements de France.