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mercredi mai 23, 2018

Pollution de l’air : la France devant la Cour de Justice Européenne

Communiqué à la presse – 21 mai 2018

Depuis 10 ans, les alertes et les injonctions de la Commission européenne entérinées par le Conseil d’Etat (décision du 12 juillet 2017) pour non respect des directives européennes en matière de lutte contre la pollution de l’air n’ont suscité aucune réaction efficace des gouvernements successifs, dont l’actuel.
Depuis 10 ans, il y a l’inertie des pouvoirs publics nationaux et l’inertie désinvolte de nombreuses collectivités concernées par des niveaux très préoccupants de dioxyde d’azote (NO2), gaz très toxique, et de particules fines PM10.
Depuis 10 ans et plus, les élus.es écologistes quelque soit leur mandat (local, régional, national, européen) portent des propositions et des actions en faveur de la qualité de l’air pour la santé de toutes et tous: taxe carbone, ferroutage, sortie rapide du diesel, financement d’un plan vélo national, soutien aux trains du quotidien, co-voiturage, zones de circulation restreinte, zones 30, piétonnisation, valorisation du télétravail, plan de mobilités des entreprises (obligatoire depuis le 1er janvier 2018), végétalisation des villes, sortie des pesticides …
Les conséquences de la pollution de l’air pour la santé publique coûte à notre pays plus 100 milliards d’€ avec près 50 000 décès prématurés et des centaines de milliers de malades. Face à la réaction ministérielle sollicitant en urgence des « feuilles de route » aux Préfets, la FEVE demande une politique cohérente et ambitieuse nationale, exemplaire au niveau européen, en appui des nombreuses actions issues des territoires en matière de mobilités, d’urbanisme et d’efficacité énergétique.

Catherine Hervieu
Présidente de la FEVE
Vice-présidente déléguée à l’air et aux mobilités actives de Dijon Métropole

Pierre Hémon
Conseiller délégué aux mobilités actives de Grand Lyon Métropole